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Si le festival est connu pour sa variété dans le domaine de la Fantasy à travers des différents pôles, n’oublions pas que quand sonne 18H00, la musique devient reine.

Et quand commence la deuxième soirée de concerts, nous sommes surprises de voir un trône au centre de la scène. Celui-ci accueillera Luc Le Squer, pour du tape-pied et des cuillères en plus du chant ! Accompagné de flûte et bombarde, de guitare et de batterie, MASK HA GAZH mélange les genres avec du breton traditionnel et du rock celtique, pour un premier set qui nous emmènera voyager jusqu’en Bretagne.

© Jeremie Piasecki

SKAYRISH, dont nous avions pu profiter en déambulation durant la journée, semble avoir arrêté ses pérégrinations et s’établi sur la scène extérieure. Accompagnée de danseuses flamboyantes, leur prestation a su séduire l’ensemble des festivaliers présents. Fidèle à lui-même, le groupe nous a offert un show endiablé qui a encore fait monter l’ambiance d’un cran.

S’ensuit l’incontournable NAHEULBAND, qui a enrôlé le public pour partir à l’aventure sur les Terres de Fangh, avec tout l’humour et l’absence de sérieux qui les caractérisent si bien ! Présent depuis les premières éditions de Trolls & Légendes, le groupe est toujours accueilli avec amour et chaleur par leurs fans venus en grand nombre reprendre en coeur leur répertoire.

© Jeremie Piasecki

C’est un samedi très éclectique en termes de styles musicaux, car c’est ensuite MYRKUR qui prend le micro. De magnifiques voix féminines sur fond de black métal, le public était pourtant loin de s’endormir et nous avons même pu voir une bonne partie des festivaliers se mettre à danser, comme entrant en transe avec Amalie Bruun.

© Jeremie Piasecki

Minuit arrive et avec lui CELTICA PIPES ROCK, dont les cornemuses auront si tôt fait de sortir le public de sa torpeur ! Ils mettent le feu sur scène (presque littéralement) et la foule s’enflamme, une conclusion parfaite pour cette soirée de concerts qui affichait sold-out.

© Jeremie Piasecki

Des tambours résonnent au loin, non pas des profondeurs de la Moria, mais de la salle de concert, où nous nous rendons pour l’ultime soirée musicale de cette édition anniversaire !

HRAFNGRIMR entame les festivités de notre dimanche, et si nous sommes incapables de prononcer le nom du groupe, il est toutefois plus qu’aisé de nous laisser porter par leurs chants de gorge et leurs textes en vieux norrois. Les influences nordiques bien présentes ont transporté le public pour un voyage qui durera jusque tard dans la nuit.

© Jeremie Piasecki

Nous restons au nord de l’Europe, plus précisément en Suède, avec HINDARFJÄLL. Des chants gutturaux et des percussions graves, contrebalancées par une voix féminine pour un superbe équilibre. Un véritable moment d’harmonie entre le moderne et l’ancien qui aura séduit chacun des trolls présents dans la salle. Les fans de Vikings auront sans doute apprécié leur version de Þat mælti mín móðir, My Mother Told Me.

© Jeremie Piasecki

On remet sa cape pour RASTABAN, qui se produit sur la scène extérieure. Mais, aux antipodes de la température, le groupe est chaud et offre une prestation survitaminée. Un nouveau style, plus métal associé à leurs premiers morceaux pagan-folk, salué par les festivaliers qui en redemandaient.

Quand MIRACLE OF SOUND prend place sur scène, les membres du groupe ne s’attendaient certainement pas à l’ovation reçue et ont été acclamés par tous les gamers de la salle avec leurs morceaux inspirés de The Witcher, Assassin’s Creed et autres franchises de jeux vidéo appréciées. Partout, les fans chantaient, sautaient, dansaient. Fait notable : le titre Valhalla Calling aura vu la plus belle chenille de tout le festival.

© Jeremie Piasecki

Les derniers trolls réveillés danseront jusqu’à la fin sur les sons pagan d’EOLYA. Certains ont déjà pu en profiter sur la scène des conférences, en acoustique, durant la journée de samedi. Didgeridoo, vielle à roue, voix, tout était maîtrisé par l’homme-orchestre qui nous a offert une très belle fin de week-end.

Vous l’aurez compris, nous n’avons pas été déçues de notre épopée musicale 2025. Et nous n’avons qu’une hâte : vivre de nouvelles aventures Trollesque en 2026 !

Article co-écrit avec Anne-France Roelandt

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