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Depuis quelques années maintenant, le Ronquières Festival fait partie des immanquables de l’été. Alors évidemment, la pluie s’y est invitée… Elle non plus ne voulait pas manquer les artistes de ce samedi ! Heureusement, quelques ballots de paille et on n’en fait plus tout un foin.

Bien sûr, il a fallu faire quelques adaptations et retarder l’ouverture des portes d’une heure. Il est tout aussi certain qu’avec une programmation si complète : impossible de décaler tous les concerts et nous n’avons donc pas eu l’occasion de voir ROSEDOG… Mais qu’à cela ne tienne, nous avons maintenant l’excuse parfaite de nous rendre à Ittre le 14 août pour les découvrir en live avant la sortie de leur EP en septembre !

© Jeremie Piasecki

ELIA ROSE s’est également vue impactée avec son set raccourci. Est-ce que ça l’a empêchée d’apparaître à Tribord avec un masque de licorne ? Bien sûr que non ! Est-ce qu’elle a tout donné pour nous offrir un moment magique ? Bien sûr que oui ! Une artiste qu’on ne se lasse pas de voir et de revoir tant son énergie et son dynamisme sont contagieux. Sans parler de ses titres à consommer sans modération !

© Jeremie Piasecki

Monte ensuite sur scène ZAHO DE SAGAZAN qui immerge la Colline dans son univers empreint de sincérité. Vous décrire son style musical relève du challenge tant elle joue avec les sonorités. Elle a cette façon particulière de poser ses mots sur ses mélodies, il vous faut l’écouter (ou encore mieux la voir en live) pour comprendre. Pour même, au-delà de ça, réellement saisir l’essence de ce qu’elle transmet dans ses textes.

© Jeremie Piasecki

KAKY prend le relais pour nous présenter son album « Joli Monde ». Sur scène, aucune erreur, même si son EP s’appelle « 444 ». Il aborde sans détours ses rêves, ses peurs, ses espoirs, … Le tout en parfaite alchimie sur des airs aussi mélancoliques que dansants.

© Jeremie Piasecki

Si le ciel nous offre une accalmie, les festivaliers eux s’emballent, dès que PIERRE DE MAERE entame « Lolita », et reprennent en coeur « il fera beau ». Lui aussi clôture sa tournée avec nous, à croire qu’il n’y a pas meilleur endroit où finir en beauté qu’au Ronquière Festival ! On soulignera que du haut de ses 22 ans, il est aussi à l’aise sur scène qu’avec son public que n’importe quelle personne du milieu depuis une dizaine d’années.

© Jeremie Piasecki

On espère que vous n’aviez pas fait de brushing parce que WHISPERING SONS ça décoiffe (et on ne parle pas que de la coupe du chanteur) ! Du post-punk comme on l’aime et Belge qui plus est. En provenance directe du Limbourg, ils ont su prouver que peu importe les générations, du bon son ça met tout le monde d’accord.

© Jeremie Piasecki

S’il ne parvient pas à percer la masse nuage, le soleil débarque quand même sur la Colline. JAIN rayonne et réchauffe la foule qui, sans plus se soucier de la boue, saute à pieds joints dans l’instant présent. On se rappelle son premier passage en 2015, seule sur scène avec ses deux claviers… Et on en reste béat d’admiration. Si on pouvait déjà parler de performance à l’époque, que dire aujourd’hui ? Elle a évolué et on la sent s’épanouir complètement. En osmose avec le public, elle chante « Allright » et c’est tout ce qu’on lui souhaite.

DISIZ commence en hauteur et ses fans se pressent contre les barrières, panneaux levés fièrement et peints de mille et un messages d’amour. Le rappeur n’en finit plus de monter les marches du succès et on se dit que son décor et son jeu de scène n’y sont certainement pas pour rien.

On dit souvent que le public belge est le meilleur et JULIETTE ARMANET a d’ailleurs commencé son concert en nous jetant des fleurs (littéralement) ! Plus étincelante qu’une boule à facettes, elle répand autant de lumière que d’amour. Si elle a commencé en douceur et que son saxophoniste nous a offert un moment jazz à en faire vibrer nos âmes, elle s’est ensuite complètement déchaînée. Alors qu’elle aurait pu rester à couvert, elle a fait le show au plus proche des festivaliers. Sous une pluie diluvienne ensemble, à danser, à chanter, à vivre. Elle a fini détrempée et nous aussi mais comblés surtout. La journée n’est pas terminée, le festival non plus mais ce moment restera certainement notre plus beau souvenir de cette édition 2023. Et on ne la remerciera jamais assez pour ça.

© Jeremie Piasecki

À sa suite et à Tribord : FEDER ! Le DJ a bien compris qu’il fallait continuer à faire monter la température et c’est à grand coup de lance-flammes qu’il a pris les choses en mains. Derrière ses platines, il a transcendé le plan incliné avec des mix mêlant les incontournables d’hier et d’aujourd’hui. On peut dire que son set à FEDER-é tous les festivaliers.

La pluie n’en finit plus de tomber mais pas question de rater la tête d’affiche de ce soir ! Ils font vibrer le monde depuis le début des années 90 et ont su briser tous les codes de l’époque pour se créer une identité musicale hors norme… Nous vous parlons bien entendu de PLACEBO. Sur la scène de la Colline, on a remonté le temps !

En conclusion de cette deuxième journée, c’est le duo parisien OFENBACH qui se charge des derniers et infatigables festivaliers.

Pour nous, l’heure est venue de glisser… non plus dans la boue mais sous nos couvertures !

Toutes les photos de sont disponibles par ici !

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