Cette année encore, de nombreux artistes nous dévoilaient leur travail. Enrichissant ainsi le pôle exposition d’oeuvres plus splendides les unes que les autres.
Commençons par Isabelle Hanneux qui décrit son art comme de la « photomancie ». À travers ses clichés, elle sublime ses modèles. Son but ? Donner vie à leurs rêves et envies tout en les aidant à s’aimer et à s’accepter. Elle s’est ainsi créé un univers tantôt onirique, tantôt fantastique, qui se rejoint et forme une véritable ode à la féminité, la nature mais surtout à l’acceptation de soi.
Dans un domaine tout à fait différent, nous retrouvons également Jean-Raymond Brassine. Créateur de prothèse, sculpteur, accessoiriste, il a créé son « Bestiaire Réaliste ». Imaginez que toutes les créatures de vos livres de contes se mettent soudain à sortir des pages et vous n’auriez qu’une infime idée de son sens du détail. Le moindre poil, la moindre ridule, tout y est. On s’attendrait à les voir tourner leurs regards vers nous. C’est magnifique mais ça donnerait presque la chair de poule.
Toujours dans la sculpture, nous découvrons Dimitri Ferry et son attrait pour le monstrueux. Il nous propose diverses créatures issues de l’heroic fantasy. Son sens du détail est époustouflant et si fin que les expressions de ses personnages prennent vie. Présent sur le festival, il a d’ailleurs démontré son talent en sculptant sur place une nouvelle oeuvre.
Dans la même alcôve, nous admirons le travail de deux frères. D’un côté, Jean Linhoff que nous avions eu le plaisir de rencontrer l’an dernier pour une interview (qui sortira bientôt) et dans laquelle nous le présenterons plus largement. De l’autre, Kevin Linhoff et ses compositions, faites d’aquarelle et/ou de fusain, dans une exploration du clair-obscur parfaitement maîtrisée.
Jean-Baptiste Monge occupe à lui seul le plus long mur de la salle. Reconnaissables entre mille, fées et gobelins aux taquins prennent place chevauchant animaux de la forêt ou vacant à leur occupation.
La dernière pièce à vous présenter est le coup de coeur de votre chroniqueuse : « Réflection » réalisée par Patrick Masson. Une jeune femme qui, semblant se refléter dans l’eau, se voit troublée par les vagues des années passées. Une magnifique allégorie de la vie et du temps qui passe.
N’hésitez pas à suivre chacun de ces artistes qui, non pas par magie mais par passion, font apparaître des trésors au bout de leurs doigts.