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Ralentir. Voilà ce à quoi nous avons été invité ce dimanche. Du cadre, le Domaine de Mariemont, aux activités proposées, tout inspirait la lenteur. 

Suivant l’itinéraire proposé par le festival, nous avons commencé notre journée avec la compagnie des Six Faux Nez et leur caravane qui, en réalité, est bien plus que cela.

© Jérémie Piasecki

Avec leur adaptation de “La Petite Fille Aux Allumettes”, les trois marionnettistes nous ont offert un moment de poésie sans utiliser aucun mot. Une ambiance musicale, quelques astuces pour la mise en scène et nous voilà spectateurs d’un conte où la misère sociale du 19ème siècle semble pourtant bien actuelle.

A quelques allées de là, s’emmêlaient et se démêlaient les accords du duo Uby – Sluchin. Une pause musicale où tout paraissait immobile, figé. Si ce n’est, bien sûr, les cordes de la harpe et du violon ainsi que les mains qui les faisaient vibrer. 

© Jeremie Piasecki

Nos deux arrêts suivants, près du musée pour l’un et du jardin d’hiver pour l’autre, nous nous sommes laissé porter par des mots. D’abord, ceux de contes et légendes où la narratrice laissait à chacun la possibilité de croire que toutes les histoires sont vraies. Ensuite, ceux de Antoine Wielemans, chanteur de Girls in Hawaii, qui nous présentait son premier album solo en parfaite adéquation avec l’ambiance douce et mélancolique de l’automne.

© Jérémie Piasecki

De retour à la scène art de rue, la Production des Tréteaux nous démontrait à quel point il pouvait être périlleux d’évoluer chacun de son coté, sans ouverture sur les autres. Dans leur spectacle aérien « Voisins, demain! », les quatre performers ont su nous prouver que dans le vivre ensemble, tout est une question d’équilibre.

© Jérémie Piasecki

Toujours la tête en l’air, mais vers des branches cette fois, nous retrouvions Mami Kitagawa qui danse avec les arbres avec pour seule musique le bruit du vent et le piaillement des oiseaux. Dans cet écrin de verdure, les ruines du château en paysage, elle semblait en parfaite communion avec la Nature.

© Jérémie Piasecki

Nous terminions le parcours avec un concert atypique. En effet, alors que résonnait l’accordéon dans les oreilles des visiteurs, la Roseraie restait paisible… Un casque et le tour est joué, voilà un moment de détente musicale en plein air qui ne trouble que les curieux qui passaient non loin de là.

© Jeremie Piasecki

Si la journée de vos bourlingueurs s’achève sur ces quelques notes, nombreux sont ceux qui auront profité des quelques jeux du Ludorium ou encore pris le temps de se poser dans les hamacs qui se cachaient un peu partout dans le parc.

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