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©Loic Deprez

Le Rock or Ride festival à vu sa quatrième édition couronnée de succès ce 1er Octobre à Quievrain. Le bourlingueur du net était évidemment présent et vous offre un compte rendu de l’événement. Le Rock or Ride est un concept unique en Belgique, 9 groupes : Inhumeanity, Corbillard, Set the Tone, Komah, Skarbone 14, L’Esprit du Clan, Smash Hit Combo, Loudblast, et enfin Lofofora, et entre eux, 45 minutes de sessions BMX, Rollers, Skates et autres engins dirigés tant par des amateurs que par des pros, et ne permettant au public aucun temps mort.

Nous allons tenter de vous décrire l’ambiance de ce lieu…

Vous trouverez dans cet article l’interview de tous les artistes qui ont accepté de jouer le jeu à 100% pour vous !

A la base de toute chose, il y a une idée, et une poignée de gens pour la faire germer et aboutir. Seb, l’un des pionniers du Rock or Ride a accepté de répondre à nos questions.

Les Bourlingueurs : « Bonjour, en quoi le web vous à t-il aidé à promouvoir le Rock or Ride festival? »

Seb : « Le net représente la majorité de notre publicité, c’est l’arme ultime! Mais il faut compléter par d’autres moyens, affiches, tracts,… »

Les Bourlingueurs : « D’où est venue l’idée d’un tel festival? Et comment a-t-elle évolué jusqu’ici? »

Seb : « L’idée vient des Etats Unis, le Vans Tour qui est un festival itinérant. Le plus gros challenge du Rock or Ride, chaque année, est le budget, mais nous tenons à fournir une prévente à un prix très bas (environ 10€) pour une affiche conséquente. Et nous voulons que ça continue comme ça! Nous faisons donc, toute l’année, la chasse aux sponsors.

Les Bourlingueurs : « Dirais-tu que le Rock or Ride festival a encore de belles années devant lui? »

Seb : « Bien sur! Il a encore de très belles années devant lui, mais on se méfie de la concurrence. C’est un concept novateur en Belgique qui fonctionne bien, d’autres vont surement se dire, «pourquoi ne pas faire ça aussi. »

Les Bourlingueurs : « Quel groupe voudrais tu voir jouer ici, sur cette scène? »

Seb : « Je suis un fan de Métal Hardcore, alors pourquoi pas Gojira si c’est possible… »

Les Bourlingueurs : « Merci pour tout et bonne chance pour les années futures. »

Seb : « Merci à vous. »

©Jeremie Piasecki

Le temps passe, le monde arrive peu à peu et le premier groupe de la journée fait ses arrangements sur scène.

INHUMEANITY (www.myspace.com/inhumeanity) est un groupe de Death Metal Melodique formé en 2008 et qui travaille sur un premier album : «On Our Way to Extinction». Pour les fans, un EP est déjà disponible. INHUMEANITY est aussi le groupe local qui répète ici même au Centre d’Animations de Quievrain. C’est donc un peu comme chez lui qu’il inaugure la scène et pose les premières notes de la journée.

Nous avons biensur recueilli leurs impressions après le set.

Les Bourlingueurs : « Bonjour, quelle utilisation le groupe fait-il du web?

Inhumeanity : « Salut! C’est notre plateforme principale, même pour les concerts, on n’imprime plus de flyers, tout se fait par internet. C’est un outil génial pour des groupes comme nous qui avons peu de moyens.

Les Bourlingueurs : « Que pensez-vous de ce type d’événement, Rock or Ride? »

Inhumeanity : « Ca amène du monde et au moins, les gens ne s’ennuient pas entre les concerts! »

Les Bourlingueurs : « Inhumeanity, dans 5 ans, où vous voyez-vous? »

Inhumeanity : « -Dans mon lit, au calme. On fait de la musique pour le plaisir, et si ça marche, c’est une bénédiction. »

Les Bourlingueurs : « La scène qui serait pour vous l’aboutissement, la consécration? »

Inhumeanity : « Le Graspop Métal Meeting,… Le rêve! Ou un fest en Hongrie! »

Les Bourlingueurs : « Quel effet cela vous fait de jouer avant quelques grands noms du Hardcore français? »

Inhumeanity : « C’est cool, même si on joue à la maison. On a pas vraiment l’impression de jouer avant eux vu que nous avons joué à midi et que eux jouent en fin d’après midi ou en soirée. En tous cas, on sera dans le public et déchainés pour les voir! »

Les Bourlingueurs : « Merci et bonne continuation! »

© Jeremie Piasecki

Nous continuons la découverte du lieu par une approche timide du skate parc, déjà des BMX, skateboards et autres trottinettes ont envahis le lieu. Amateurs et professionnels se côtoient dans une atmosphère bonne enfant, mais légèrement désorganisée.

©Jeremie Piasecki

Déjà les premiers accords se font entendre derrière nous et nous retournons aux alentours de la scène pour voir apparaitre CORBILLARD (www.myspace.com/lecorbillard). C’est un groupe de bon vieux Punk formé en 2009, aimant le scandale et la bière. Cela se ressent bien dans le choix du nom de leur dernier album « J’irai m’crasher sur vos tombes ». Leur premier album est disponible, n’attendez plus et laissez vous porter par cette balade funeste.

Ces quatre grands enfants nous ont improvisé un salon tout confort avec leurs boites de matos et c’est donc bien installés qu’ils ont répondu à nos questions dans une atmosphère très décontractée.

Les Bourlingueurs : « Salut les gars, quelle utilisation faites vous du web? »

Corbillard : « C’est 90% de notre communication, à ça on ajoute des affiches. Internet permet

beaucoup de choses, c’est une vitrine facile, et universelle. On se sert du net pour faire connaitre le groupe et organiser les événements. On a pas les moyens de faire de grandes campagnes de pubs. »

Les Bourlingueurs : « Que pensez vous de l’association Rock or Ride? »

Corbillard : « On se met à la place du public, c’est une super association! Le skate, c’est le Punk-Rock du sport, les deux s’imbriquent bien.

Les Bourlingueurs : « Où vous voyez vous dans 5 ans? »

Corbillard : « Pareil qu’ici, mais avec une tonnelle, et une piscine!" (rires)

Les Bourlingueurs : « Quelle serait la scène ultime pour vous? »

Corbillard : « Oh! Une première de Pennywise à l’Ancienne Belgique! Ou Forest National, ou dans une salle flamande pour le challenge. Le principal est de se produire dans de bonnes conditions et avec un public intéressé. »

Les Bourlingueurs : « Auriez vous une anecdote croustillante à nous révéler? »

Corbillard : « On se souvient d’une organisation, les gars s’imaginaient que comme on est un groupe Punk, on arrivait avec nos instrus, le micro en main et qu’on jouait. Ils n’avaient même pas prévu de pieds de micros. On a du improviser ça avec des chaises, des manches de brosses et du scotch! (rires) »

Les Bourlingueurs : « Merci et à bientôt! »

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©Jeremie Piasecki

Retour à l’intérieur, et plus précisément dans le skate parc. Pour cette fois un de vos chroniqueur a décidé de tenter l’expérience : lui-même monter sur des rollers, pour prendre la température au milieu des riders présents. L’avis est unanime, le parc est très complet et permet à tous de le pratiquer. Par contre du coté des pros, l’impression de « fouillis » que l’on pouvait ressentir à l’extérieur se confirme. Mis à part ceci, tout le monde est heureux de pouvoir participer à cette partie de l’animation.

©Loïc Deprez

Encore une fois, nous sommes rappelés à l’ordre par les essais sons. D’après notre programme c’est SET THE TONE, un groupe formé en 1998 pratiquant un bon Métal bien agressif, qui s’affichera devant la fosse dans quelques minutes. ce groupe liégeois est déjà un habitué des festivals en tous genres, ayant déjà joué au coté de grands nom, tel que Gojira ou encore Napalm Death. Ils nous font découvrir leur univers tiré sur le Métal, en visitant leur dernier EP « Pallas Athena » pendant que les premiers pogos commencent au bas de la scène. Nous les abordons peu après qu’ils aient rangé leur matériel, voici leurs propos.

Les Bourlingueurs : « Bonjour, quelle utilisation faites vous du web? »

Set the Tone : « -J’ai pas internet donc c’est pas à moi de répondre (rires). -C’est un bon vecteur pour se faire connaitre, c’est un média facile. Il permet des économies en flyers.

Facebook est super rapide et obligatoire mais c’est une arme à double tranchant car on reçoit trop d’invits et certaines se confondent parfois dans la masse.

Pour notre promotion, internet permet l’envoi de MP3, d’affiches, … Mais on a la chance d’avoir un chanteur infographiste. » (rires)

Les Bourlingueurs : « Que pensez vous de l’association Rock et Ride? »

Set the Tone : « C’est une super association, c’est logique… C’est le même public pour les deux événements. C’est positif aussi d’avoir fermé le Skate pendant les concerts! »

Les Bourlingueurs : « Où vous voyez vous dans 5ans? »

Set the Tone : « A Los Angeles, au bar. On a pas d’objectifs, c’est la passion de la musique qui nous motive car c’est difficile de vivre uniquement de ça en Belgique. »

Les Bourlingueurs : « Quelle serait la scène que vous voudriez faire? »

Set the Tone : « La première partie de Motorhead! Le Waken, ou le Graspop Métal Meeting. L’avantage est que nous mélangeons les styles, on peut donc être partout! »

Les Bourlingueurs : « Merci. »

©Jeremie Piasecki

Après l’interview nous décidons de nous accorder un peu de temps pour aller grignoter un peu. A peine revenus de ce petit interlude, les concerts reprennent. C’est KOMAH qui se présente à nous, ce groupe aux influences qui balancent entre le Hardcore et le Métal, a refait danser de plus belle les  festivaliers. Leur univers défile devant nous au rythme des morceaux de leur albumr« Straight Line » sortit en 2009 et disponible sur iTunes. Un album est en préparation pour l’année a venir, effectivement ils prévoient de rentrer en studio le 15 janvier.

©Jeremie Piasecki

Le temps joue contre eux ils doivent être présent à plus de 120 km d’ici pour un second concert, mais malgré cela ils prennent le temps de répondre à nos questions.

Les Bourlingueurs : « Bonjour, quelle utilisation du web faites vous? »

Komah : « Internet est un énorme outil de diffusion, mais on a accès à tellement de choses qu’on reste dans la masse. »

Les Bourlingueurs : « Que pensez vous du concept du Rock or Ride? »

Komah : « C’est la quatrième édition, c’est donc un concept qui fonctionne. C’est accessible à tous, et les sports extrêmes s’entendent bien avec la musique extrême. »

Les Bourlingueurs : « Qu’avez vous pensé de l’ambiance générale? »

Komah : « Le public était très réceptif et très réactif! C’est super quand on voit des sourires. »

Les Bourlingueurs : « Quelle scène serait pour vous la consécration? »

Komah : « Le Waken! Mais notre nouvel album sort en mars, et on a quelques guests dessus… On sera donc toujours là! »

Les Bourlingueurs : « Merci. »

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Nous interpellons après cela, les membres du groupe l’Esprit du Clan à qui nous proposons de faire l’interview avant leur show, car ils doivent se rendre le soir même à un autre lieu de concert. Vous trouverez leur interview complète à la suite du passage de l’article les concernant.

©Loic Deprez

Soudain quelques notes nous apportent un vent de fraicheur, SKARBONE 14 est arrivé sur son lieu de prédilection, la scène … Ce groupe aux influences Ska-Rock, a plus de 400 dates de concert à son actif. Ils ont eu l’occasion de faire une tournée européenne pour leur album « Satellites » sortit en 2009. Ils nous prouvent une nouvelle fois, s’il le faillait encore, qu’ils ont de l’énergie et de la bonne humeur à revendre. Et c’est toujours dans ce même esprit qu’ ils nous ont révélé leurs ressentis.

Nous reconnaissons le bassiste de Corbillard qui joue également dans ce groupe.

Les Bourlingueurs : « Bonjour, quelle utilisation faites vous du web? »

Skarbone 14 : « L’arrivée du net nous a permis de nous ouvrir, cela fait 4 ans qu’on tourne pas mal à l’étranger. Un concert sur deux se fait dans un pays non francophone.

Dans les pays slaves, internet permet vraiment de se faire connaitre car le public peut télécharger gratuitement nos anciens albums. C’est donc un outil incontournable. »

Les Bourlingueurs : « Rock or Ride, que pensez vous du concept de l’événement? »

Skarbone 14 : « Les sessions de ride sont des petites pauses festives très sympas, l’organisation a bien géré. Le tout passe bien même si un groupe de Ska au milieu de groupes de Métal… Ce sont des mondes différents mais compatibles. »

Les Bourlingueurs : « Qu’avez vous pensé de l’accueil du public? »

Skarbone 14 : « Nous avons été agréablement surpris. Les gens étaient réticents au début mais ils avaient la banane! Le mix Métal – Ska est intéressant. C’est génial de voir des métalleux danser sur de la musique festive.

Les Bourlingueurs : « Comment avez vous créé Skarbone 14, et où le voyez vous dans 5 ans? »

Skarbone 14 : « On est 11 dans le groupe, ça tourne beaucoup mais on a tous un job sur le coté. On a commencé pour délirer, et tant que ça nous amuse et que le public est là, c’est bien de passer des soirées peu chères à jouer de la musique qu’on aime et la partager avec le public. Le voyage est bien trippant. On a joué en Bosnie, dans une petite salle avec peu de monde et le public nous a remercié d’être venu car personne ne veux aller jouer là bas. Et en sortant de la salle, on a vu un bâtiment à moitié détruit et criblé de balles. C’est le partage qui est le plus important! « 

Les Bourlingueurs : « Quelle scène serait pour vous la scène à faire? »

Skarbone 14 : « Les Halles de Schaerbeek pour l’ambiance qui règne dans le lieu, ou l’Ancienne Belgique car c’est une salle où tout a été pensé de A à Z. Mais on a une préférence pour les festivals comme le Dour Festival. »

Les Bourlingueurs : « Merci beaucoup et bonne continuation. »

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C’est au tour d’un grand nom de la scène Hardcore française de nous faire son show! L’ESPRIT DU CLAN s’est formé en 1995 et vient

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de sortir un nouvel album. Le groupe se coupe en quatre pour satisfaire tout le monde. Non content de jouer au Rock or Ride de Quievrain, L’ESPRIT DU CLAN assure aussi la tête d’affiche sur un autre évènement le soir même. Dans le pit, les pogos, moshs et autres slams vont bon train, et les fragiles barrières ont du mal à tenir le choc devant la foule devenue presque incontrôlable. Voici maintenant leur interview.

Les Bourlingueurs : « Bonjour, quelle utilisation faites vous du web? »

L’Esprit du Clan : « Quand nous avons commencé, c’est le bouche à oreille, les affiches qui fonctionnaient. Maintenant le web sert à faire la promo. Il faut gérer internet, c’est obligatoire! »

Les Bourlingueurs : « Rock or Ride, mais finalement Rock and Ride, que pensez vous de ce type d’évent? »

L’Esprit du Clan : « J’ai fait du BMX étant jeune » nous confient les deux chanteurs. « Ce sont des univers très liés. C’est un plaisir de voir la guerre dans la salle, les gens content,… »

Les Bourlingueurs : « Et l’ambiance? »

L’Esprit du Clan : « Super mon pote! »

Les Bourlingueurs : « Où vous voyez vous dans 5 ans? »

L’Esprit du Clan : « En tournée comme ce soir! »

Les Bourlingueurs : « La scène qui serait pour vous la cerise sur le gâteau? »

L’Esprit du Clan: « Un bon Zenith à Paris! Ou jouer au Japon par plaisir, pour l’opposition des cultures. »

Les Bourlingueurs : « Nouvel album fraichement dans les bacs, quel accueil le public lui a-t-il réservé? »

L’Esprit du Clan : « En effet, c’est notre 3eme concert sur ce nouvel album. Et c’est une super bonne réception du public! »

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A peine sortit de scène, voici L’Esprit du Clan de retour sur les routes pour assurer le second concert de la journée.

A nouveau, un de vos bourlingueurs décide de chausser ses rollers, et remonte sur les rampes pour cette fois essayer l’ergonomie du skate parc disponible. L’accès y est simple, les box, permettent de rider sans aucun soucis. Mais forcément ce qui devait arriver arriva, et après cette petite chute, fort heureusement non dramatique il range ses Rollers jusque l’an prochain…

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Nous accueillons maintenant sous le feu des projecteurs SMASH HIT COMBO et ses membres geeks aux sons mélange de phrasés Hip Hop et riffs Death Métal. Ils nous apportent leur propre vision de la musique avec un savant mélange de Métalcore et Rapcore aux influences aussi variées que diverses, passant de Slipknot à Pleymo ou encore Enhancer. Ils accusent par leurs textes engagés, en dénonçant la génération virtuelle et abordent également d’autres thèmes forts. Ils ont sorti en 2010 un EP intitulé « Loading ». Ils nous dévoilent qu’un album studio est en préparation, voici leurs propos.

Les Bourlingueurs : « Salut, quelle utilisation faites vous du web? »

Smash Hit Combo : « C’est une putain de promo! Ca nous permet de faire découvrir nos nouvelles musiques et nos produits dérivés, surtout de vendre nos produits dérivés. C’est le media le plus important de nos jours. La magie de Facebook nous a permis de faire une tournée en Russie! »

Les Bourlingueurs : « Rock and Ride, que pensez vous de cette alliance? »

Smash Hit Combo : « Excellent le mélange du sport et de la musique qui lui correspond. Ca fait très américain et ça laisse le temps aux groupes de faire leurs arrangements. »

Les Bourlingueurs : « Avez vous étés satisfaits de l’accueil du public? »

Smash Hit Combo : « Whaaaaaaaaa mais juste whaaaaaaaa! (rires) Enorme! Les gens connaissent les paroles, l’échange avec le public a été super! »

Les Bourlingueurs : « Où vous voyez vous dans 5 ans? »

Smash Hit Combo : « Dans le monde entier! Au Japon, on est des geeks donc voir Tokyo serait super. »

Les Bourlingueurs : « Quelle serait la scène à faire, la scène la plus importante que vous voudriez faire? »

Smash Hit Combo : « Toutes les scènes sont importantes, tant que le public est là! De la plus grande à la plus petite, elles sont toutes importantes. La musique c’est notre bonheur! »

Les Bourlingueurs : « Merci et à bientôt en Belgique. »

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A nouveau les bourlingueurs prennent un peu de temps pour se remplir l’estomac et c’est après un très bref répit que reprennent les concerts. Ca part fort, LOUDBLAST vient d’arriver de Liège. Ce groupe de death métal français, n’a plus rien à  prouver après près de 20 ans d’existence. Ils sont venus armés de leur dernière création « Frozen Moments Between Life And Death », le dernier album du

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groupe sortit en 2011. Dans la salle c’est la folie, la chaleur, qui était déjà omniprésente, est à son apogée autant sur scène que dans la fosse.

Les bourlingueurs : « Bonsoir, quelle utilisation avez vous du web? »

Loudblast : « C’est devenu un media important et primordial dans la diffusion de notre image. On bosse actuellement sur un beau site bien propre. De nos jours, on ne fait plus rien sans le net. »

Les Bourlingueurs : « Que pensez vous du système Rock or Ride? »

Loudblast : « On a pas vraiment eu le temps de voir mais globalement c’est bien. Joindre la musique extrême à ce qui s’en rapproche le plus est une bonne idée! »

Les Bourlingueurs : « Qu’avez vous pensé de l’accueil du public? »

Loudblast : « Super Acceuil! Le challenge du jour était d’assurer deux concerts. On a eu un super public qui sait ce qu’il vient écouter. »

Les bourlingueurs : « Où voyez vous Loudblast dans 5 ans? »

Loudblast : « On a plein de projets, un EP sort en février. C’est énormément difficile de se faire un nom, donc c’est la scène avant tout. On a encore plus de 50 dates partout en Europe et au Canada. »

Les bourlingueurs : « Quelle scène serait pour vous la consécration? »

Loudblast : « Je pense qu’il n’y a pas de code. Les grosses scènes ne sont pas toujours bien et les petites sont souvent les meilleures. Tous les festivals sont de bons souvenirs.

C’est pas la quantité qui compte mais la qualité. Il ne faut pas oublier d’où on vient et y retourner de temps en temps! »

Les Bourlingueurs : « Merci et bon repos. »

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Le dernier groupe à passer, vous en avez probablement déjà tous entendu parler, LOFOFORA, ce pionnier du rock fusion métal français est venu pour nous offrir en avant première 4 morceaux de leur nouvel album « Monstre Ordinaire » qui est à paraitre le 24 octobre. Sur scène ils donnent tout ce qu’ils ont dans les tripes, à l’aide de leurs riffs endiablés et de leurs textes tellement particuliers, qui se veulent des allures punks. Voici leur interview.

Les Bourlingueurs : « Bonsoir, quelle utilisation faites vous du web? »

Lofofora : « Salut, c’est un bon moyen de continuer la relation de promiscuité avec le public. Je réponds moi même à la messagerie perso du site, et interviens régulièrement sur le forum officiel. Nous avons été inexistants sur Facebook pendant longtemps mais nous nous sommes rendus compte que deux fans suisses avaient créés une page Lofofora. Nous les avons contactés et il s’agit maintenant de la page officielle qui est toujours gérée par eux, nous leur communiquons les infos et ils les publient. Il font vraiment un super boulot et on les remercie! »

Les Bourlingueurs : « Rock or Ride, que pensez vous du concept? »

Lofofora : « C’est le même esprit! Les riders sont des punks sans guitare. On retrouve le même esprit Do It Yourself. »

Les bourlingueurs : « Quelles sont vos attentes du public de ce soir? »

Lofofora : « On veut que les gens repartent avec la banane et foutent le bordel. On le fait pour les gens!

Les Bourlingueurs : « Lofofora, vous le voyez où dans 5 ans? »

Lofofora : « Être dans le Rock français depuis plus de 20 ans sans avoir à regretter quoi que ce soit, c’est déjà très bien! On a le cul propre! On va continuer, mais on a peu de projets à long terme. On a du mal à se projeter dans l’avenir. On a un esprit très Carpe Diem. »

Les bourlingueurs : « Quelle scène serait pour vous la consécration, la cerise sur le gâteau? »

Lofofora : « Avant la sortie de notre premier album, on a fait la première partie d’une tournée française d’Iggy Pop! On a donc commencé par la consécration. Ou, quand Motch du groupe OTH (un des premiers groupes punk français) lors d’un festival m’a proposé de chanter pour eux, c’était aussi la consécration, un truc de dingue!

Sinon, ce serait cool de jouer beaucoup plus à l’étranger, voyager avec sa musique. Aller plus loin. »

Les Bourlingueurs : « Le nouvel album sera prochainement dans les bacs, avez vous peur? »

Lofofora : « Le nouvel album, Monstre Ordinaire sort le 24 octobre, nous l’avons enregistré à Genève avec Morottel.

Ce soir, 4 morceaux sur 15 seront destinés à faire découvrir le nouvel album. C’est important de se replacer dans le corps d’un groupe débutant qui a tout à conquérir. Il faut se mettre en danger. « 

Les Bourlingueurs : « On vous a vu en 2011 en tournée avec Le Bal des Enragés aux cotés de membres de Black Bomb A, Tagada Jones, Parabellum,… Peut-on s’attendre à voir se reproduire ce genre de concept? »

©Jeremie Piasecki

Lofofora : « On peut s’attendre à revoir ce genre d’évent mais de manière plus ponctuelle. C’est une super initiative des Tagada Jones, et c’est vraiment intéressant comme expérience mais ça l’est encore plus si les groupes changent à chaque fois. »

Les Bourlingueurs : « Merci et on se retrouve après le concert. »

Lofofora : « Avec plaisir. »

Les festivaliers déchainés ont donnés bien du fil à retordre aux bénévoles reconnaissables par leurs t-shirts rouges. Ils étaient près d’une dizaine devant la scène pour empêcher les barrières de céder sous le poids de la masse. Je me permets de citer le chanteur qui durant le concert a dit, d’un ton ironique : « Hé vous là les mecs en rouge, arrêtez de leur demander de se calmer ! Demander au public de se calmer durant un concert de Lofo? Mais ils sont fous, ou alors fallait pas nous faire venir ici ! », Ce qui a eu pour effet  de redoubler la motivation des personnes présentes devant le show. Après plus d’une heure de spectacle et un rappel riche en émotions, nous retrouvons Lofofora à sa sortie de scène…

Les bourlingueurs : « Alors diriez vous que le nouvel album peut sortir sans craintes? »

Lofofora : « Oh ben vous avez vu… Le public a apprécié, y aura pas de problèmes je pense. « 

©Jeremie Piasecki

C’est donc sur ces notes que nous clôturons ce compte rendu. Nous en profitons pour remercier l’organisation du Rock or Ride et plus particulièrement Seb pour l’accueil que nous avons reçu. Pour résumer la journée : Du bon son, de belles découvertes et des groupes proches du public pour le Rock, des chorégraphies époustouflantes sur les sessions de Ride. Le Rock or Ride 2011 est un succès! Si vous hésitez encore, laissez vous tenter par l’édition 2012 qui nous réserve surement de belles surprises. Nous, en tous cas, nous y seront!

Par Loic Deprez et Jérémie Piasecki.

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