Une femme, un homme, deux personnes atteintes de folie évoluent sur la scène, libres de leur mouvements.
Tantôt Sophie, Romain, Etienne ou Hervé, autant de fragments de vie, de folie qui nous sont donnés à voir. Voici une pièce qui nous fait entrer au coeur d’une forteresse dont on a pas l’habitude de franchir les portes : un hôpital psychiatrique. Que savons-nous de la vie des personnes étiquetées « malades mentales » qui se déroule derrière les murs des asiles ?

C’est ce que nous apprenons avec ‘Ha Tahfenewai’. Principalement composée de dialogues courts et chaotiques, entrecoupés de moments de lucidité, cette pièce nous fait voyager dans les coins les plus reculés de l’esprit humain. Avec une mise en scène intelligente, un décor sobre et deux acteurs talentueux, Sophie Warnant arrive à nous déranger dans nos certitudes. Et si effectivement « le degré de civilisation d’une société se reconnaissait à la place qu’elle accordait à ses marginaux » ?

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