Du 1er au 8 avril, le festival du cinéma brésilien proposait sa 16e édition, à Paris au cinéma l’Arlequin. Un rendez-vous annuel qui n’en est plus à son coup d’essai et qui est indéniablement devenue un des temps culturels fort de la capitale. Un événement apprécié pour la qualité des films proposés et pour les rencontres débats organisées avec les réalisateurs, producteurs et acteurs. La découverte du cinéma brésilien, pour le profane, réserve bien des surprises. Elle crée la rencontre avec un pays marqué par une puissante identité, sa société, ses us et coutumes.
Le festival c’est aussi un accueil agréable avec une équipe de bénévoles motivés. Et puis l’occasion pour la communauté brésilienne à Paris de se rencontrer et d’échanger dans un contexte culturel. La diversité des œuvres proposées, qu’il s’agisse de fictions, de documentaires ou de films d’animation apporte sans conteste à la richesse de l’événement et permet de toucher un public varié.
Les thèmes qui singularisent chaque édition, viennent renforcer l’identité du festival avec cette année un focus sur l’actualité et l’histoire du pays, autour de la dictature et du football.
Le cinéma l’Arlequin, orné des couleurs du Brésil durant une semaine, est un lieu fort sympathique. Le salon boisson, détente a permis de favoriser l’échange entre les participants.
On notera avec un léger regret, l’absence d’animations ou de stands, mis à part les débats d’après-séance. Le festival du cinéma brésilien de Paris n’en reste pas moins une référence.