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Il est 18H00 quand s’ouvre les portes du Lotto Mons Expo et avec elles : cette nouvelle édition de Trolls & Légendes.

Pas facile d’être premier sur scène et pourtant KANSEIL a assuré ce rôle avec brio, tout droits venu d’Italie, le groupe a pu lancer les hostilités et chauffer les festivaliers pour la suite de la soirée qui, semble-t-il, tournera autour du folk-métal. Avec quelques titres de leur album Vaia (sorti en 2024),on sent que le groupe s’ancre de plus en plus dans son identité musicale. Si les premiers trolls présents sont un peu timides, quand résonnent son dernier morceau, c’est sous les cris et de chaleureux applaudissements qu’il quitte la scène.

© Jeremie Piasecki

C’est CRUACHAN qui prend le relais et nous emporte directement vers les verdoyantes collines irlandaises et leurs mythes. L’ambiance, comme le public, continue de prendre de l’ampleur. Avec tantôt des morceaux de black métal comme on les aime, tantôt des ballades comme seule l’Irlande sait les faire, nous ne pouvons que nous laisser porter !

© Jeremie Piasecki

Nouveauté de cette année : un concert à lieu sur la scène extérieure (qui a été complètement repensée). C’est celui de RUE DE LA FORGE, si de prime abord nous étions sceptiques à l’idée d’entendre du rap dans cette programmation, ce fut une belle surprise ! Des textes rappés sur des sons métal, le groupe évoquait quelque peu Limp Bizkit ou Rage Against The Machine. Un style qui change de ce dont on a l’habitude à Trolls & Légendes,

© Jeremie Piasecki

Vient ensuite SKÁMÖLD, avec des riffs d’une puissance incroyable et un son qui « envoie du pâté » selon l’avis général. Si vous recherchez une définition au mot polyvalence, c’est auprès de ces musiciens que vous la trouverez. Au-delà de leurs instruments, tous prêtent leur voix sur l’un ou l’autre morceaux. Parfois en soutien sur la voix plus gutturale du chanteur principal, parfois pour des solos peut-être plus personnels. Une chose est certaine, le groupe nous a donné l’envie de nous mettre à l’islandais, car si le fond nous échappait, la forme nous a séduites, tant par l’énergie débordantes de chacun des membres que par le plaisir et l’amour de la musique qui émanaient d’eux.

© Jeremie Piasecki
© Jeremie Piasecki

On termine la soirée par un retour au calme relatif avec le dernier groupe, en provenance d’Islande également, SÓLSTAFIR. Le quatuor a alterné morceaux plus doux et relances énergiques pour amener le public vers la fin de la première soirée du festival.

© Jeremie Piasecki

Nous regagnons nos chaumières respectives afin de grappiller quelques heures de sommeil bien méritées.

Notre équipe étant présente durant tout le week-end, nous espérons vous croiser au détour d’une allée, n’hésitez pas à nous rejoindre !

Article co-écrit avec Anne-France Roelandt.

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