Notre rencontre avec Julia l’an dernier nous avait chamboulés. Alors, quand l’occasion d’à nouveau passer une soirée dans le magnifique cadre du Magic Mirrors s’est présentée… Comment résister ? Nous revoilà donc, le soir du 1er décembre en train d’affronter le froid pour rejoindre la gare maritime de Tour & Taxis, pour une nouvelle soirée d’émotions… Au Cabaret !
« Il était une fois… »
Chaque bonne histoire à besoin d’un scénario, certes, mais nous y reviendrons plus tard… Car elle ne serait rien sans ses personnages ! Et quel bonheur de retrouver parmi eux des visages connus.
Tout d’abord le Wonderful Bruce Ellison, Maître de cérémonie qui garde (tout comme nous) Julia dans son coeur. Aussi fort en mime que drôle et attachant, lorsqu’il se met à chanter, tout un chacun reste sans voix, des frissons pleins les bras et les larmes aux yeux.
Viennent ensuite, la sublime Irina Yakousheva et ses performances aériennes. La poésie ne requiert parfois aucun mot et dans son numéro en solo, elle semble en face à face avec elle-même. La preuve même que grâce et force peuvent cohabiter en un seul corps. Non loin, Bram De Beul est là lui aussi pour des envolées où se mêlent danses, voltiges et métaphores. Le duo nous conte une romance tout en nuance, en points de suspension…
Toujours au piano, le talentueux Druss Lecomte nous accompagne tout au long du spectacle. S’il maîtrise parfaitement touches blanches et noires, sa musique se déverse et inonde les spectateurs de notes aux mille couleurs.
Levons maintenant le rideau sur les nouveaux artistes de l’aventure. Le rideau, mais pas le mystère… Il est bien connu que c’est là que réside la magie ! Et dans ce domaine, nous nous laissons impressionner par Yolande Antonissen et Jack Cooper. Tous deux mentalistes, l’une se distingue par tantôt par son côté volontaire, tantôt par une jovialité contagieuse. L’autre, quant à lui, se démarque par son sens de la réplique à toute épreuve, sa capacité d’improvisation mais surtout, sa présence scénique. Entre illusions tranchantes et jeux d’esprit, il n’est plus question de remettre de l’ordre dans nos idées. Ils nous prouvent que, parfois, il ne faut pas chercher à comprendre et simplement se laisser porter.
Toute en souplesse, nous rencontrons également Lieselotte Diels qui défie tout ce que vous pensiez connaître sur le corps humain. Et si ses contorsions vous laissent bouche bée, attendez qu’elle sorte son arc et ses flèches !
Mais qu’en est-il de cette fameuse Alice qui prête son nom au spectacle ? Nous y venons, un peu de patience, elle sait se faire attendre. Nous devons d’abord vous présenter Léon (Gilles Monnart). Si tout un chacun tire derrière lui son bagage, certains en ont plus que d’autres. Et notre bon Léon semble affronter quelques déboires avec les siens. Le tout est de savoir quoi en faire : décider de les prendre en main ou les laisser nous ralentir ?
La voilà maintenant… Sous les traits ce soir-là de Anne Mie Gils : Alice ! Elle se doit de porter le spectacle mais comment faire si le poids d’un amour perdu lui pèse tant déjà ? Comment partager ses émotions avec le public si l’on s’en protège soi-même ? Et si en allant de l’avant, elle abandonnait quelque chose ? C’est là toute la complexité et la profondeur de sa situation. Comme une Émilie Gilmore personnifiée (et c’est un grand compliment de la part de votre chroniqueuse), elle se garde à distance et préserve les apparences mais n’attend en réalité qu’une seule chose…
« Il était une fin. »
Mais que cherche-t-telle ? Et l’histoire sur laquelle nous devions revenir ? Il vous faudra le découvrir par vous-même… Certaines choses se doivent d’être expérimentées et vécues, ce spectacle en fait partie.
Nous remercions chaleureusement toute l’organisation de nous avoir invité à la première. Et par-dessus tout, de nous avoir une fois de plus offert un superbe voyage au pays de l’émotion.
Vous retrouverez toutes les informations juste ici et toute la magie dont votre âme d’enfant à besoin en vous rendant … Au Cabaret !