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Que vous la connaissiez depuis son passage dans The Voice Belgique, depuis la sortie de son premier album « Beloved » ou que vous l’ayez, comme nous, rencontrée au détour d’un festival. Une chose est sûre : vous ne l’oublierez pas. Elle fait vibrer les cordes de sa Kora en parfaite harmonie avec ses cordes vocales et le tout sur des textes puissants. Le résultat? Une véritable épopée musicale qui vous ouvrira les yeux sur le monde mais surtout sur les émotions qui le font tourner. N’oublions pas de mentionner son podcast « Be… », dont on ne manquera plus un épisode, qui explore tant le parcours d’une vie que les leçons et valeurs qui s’y sont révélées. Vous l’aurez compris, il n’est pas simple de décrire une artiste qui, comme elle, est aussi complète qu’en découverte. Voici : LUBIANA !

© Jérémie Piasecki

C’était ta première fois aux Solidarités, quelles sont tes impressions ?

« J’adore ! C’était même ma première fois tout court, même en tant que festivalière je n’étais jamais venue. Je découvre ce festival. Non seulement je trouve que la programmation est hyper chouette et hyper éclectique mais même, humainement, les artistes sont supers. En arrivant, j’ai eu une petite larme à l’oeil parce que Mosimann, qui accompagnait Grand Corps Malade et est un ami très cher, m’avait laissé un petit mot sur la pancarte de ma loge. ça m’a beaucoup touché. En plus on mange bien, il fait beau et Namur est toujours magnifique. Je sais pas, quand on arrive à Namur, il y a vraiment un truc hyper apaisant et calme. Là, je suis contente vu que je viens de finir de jouer je vais pouvoir profiter des autres concerts. »

On peut espérer te revoir lors d’une des prochaines éditions alors ?

« Franchement, si je suis là, si je ne suis pas en tournée, je viendrais avec plaisir oui. « 

Sur scène, tu nous parlais de voyage, tu voulais nous faire voyager avec toi. C’est plutôt réussi d’ailleurs. Mais si là, en un claquement de doigt, tu pouvais jouer n’importe où, où choisirais-tu d’aller?

« J’irais au Cameroun, j’irais à Douala. Pour la première fois mes grands-parents pourraient venir me voir, mes cousins, mes cousines, … »

Et dans 10 ans, tu t’imagines comment, comment aimerais-tu être ?

« En paix, heureuse, paisible. Et à partir de cet état d’être, être dans la création et dans un endroit où il y a de la nature, du soleil. Être bien et pouvoir aider les gens à travers ma musique et mon podcast, qui justement parle d’apprendre à s’aimer et du chemin vers soi. Je me vois heureuse dans 10 ans. »

On sent de l’épanouissement aussi, un état général de calme, de plénitude ?

« C’est vraiment ce que je recherche en fait. Pendant des années, je me suis dit qu’une fois que je sortirais mon album, je serais vraiment heureuse. Qu’une fois que je ferais Taratata, je serais vraiment heureuse. Une fois que… Finalement, à chaque fois, quand on atteint un palier, on est content sur le moment mais on se pose tout de suite un objectif plus haut. On en veut toujours plus mais c’est une suite sans fin. Alors autant être heureux, ici et maintenant et être reconnaissant de ce qu’on a. Avoir un toit au-dessus de la tête, pouvoir manger tous les jours, pouvoir marcher. Honorer ça, c’est déjà bien. »

Une de tes chansons s’appelle Feeling Low, mais qu’est-ce qui te ressource quand tu sens moins bien ?

« Il y a deux choses. La première c’est la Spiritualité, la connexion à la Nature, au Divin, aux Énergies. Je pense qu’on a tous une aura, on a tous quelque chose à partager. Je pourrais pas vivre ma vie sans un rapport avec ça. La deuxième chose, c’est ma famille, le voyage, la découverte de l’autre. Je ressens ce besoin de voyager. J’ai un métier qui me permet de faire les deux, le voyage et la rencontre des gens. Sur scène mais pas seulement, il y a aussi toutes les équipes. C’est pour ça que pendant mon concert j’ai remercié tous les bénévoles, toutes les personnes qui font que ce festival existe. On ne s’en rend pas compte du nombre de personnes qui bossent pendant un an pour ça. C’est pour ça que j’aime mon métier, il y a quelque chose de très spirituel dans l’écriture et mon approche de la musique mais il y a aussi la rencontre, le voyage et la découverte. »

On arrive déjà à la dernière question, la conclusion de toutes les interviews, si tu devais te définir en un mot ?

« Lumière. Pour moi, il n’y a vraiment que ça qui compte, donner et apporter de la lumière au monde. Le soleil a cette faculté d’illuminer tout le monde sans réfléchir, sans décider qui peut et qui ne peut pas. J’espère qu’à travers ma musique, qu’à travers ce que je crée et je partage, pouvoir envoyer de la lumière aux autres. »

© Jérémie Piasecki

C’est ici que s’achève notre moment [EN CATIMINI] et si vous avez lu notre compte rendu du dimanche aux Solidarités, vous savez déjà que pour ce qui est de donner de l’amour et de la lumière, le défi a été remporté haut la main !

Votre curiosité s’éveille et vous avez envie de la (re)découvrir sur scène, rendez-vous à Louvain-la-Neuve le 28 septembre. Si vous hésitez encore, on vous laisse avec un de nos titres préférés pour vous convaincre !

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