Vous n’en avez jamais entendu parler? Et si je vous parlais des Solidarités? Là, vous voyez? Parfait!
Le festival est revenu en 2021 pour proposer 4 soirées de concerts et un Village solidaire. Bien que la forme soit un peu différente de ses versions précédentes, leur objectif reste le même: prouver que l’union fait la force et que la culture, ainsi que la musique, peuvent nous rassembler et nous pousser à donner le meilleur de nous-même. Cette année, ce sont pour les écoles affectées par les inondations que l’organisation se mobilise. Et quelle plus belle façon de le faire qu’en musique?
Ce jeudi, c’était Coline & Toitoine que nous retrouvions au Théatre de Verdure. C’est toujours dans cette énergie pleine peps qu’ils ont fait danser les premiers festivaliers. Le duo s’amuse sur scène et ça se voit. Proches de leur public, ils viennent même les rencontrer à leur stand de merchandising après leur prestation. Commencer la soirée avec une paire de chaussette estampillée du nom du groupe et une photo avec eux, reconnaissez-le, c’est plus que sympa!
Si l’ambiance engagée va comme un gant à un artiste, il s’agit bien de Noé Preszow! Accompagné de ses musiciens, il monte sur scène pour un moment de poésie. Mais prenez garde, poésie ne veut pas toujours dire douceur. Dans ses textes, il met en évidence la Vie avec ses bons et ses mauvais cotés. Mais vous en apprendrez bientôt un peu plus sur lui en gardant un oeil sur le site, on ne vous en dit pas plus aujourd’hui!
Finalement, ce sont Les Innocents qui montreront sur les planches pour le dernier concert de la soirée et leurs fans les attendaient en bon nombre! De leurs incontournables aux titres de leur récent album « 6 1/2 », ils ont entrainés tout le public avec eux. Un moment que nous avons vécu au présent.
Sur les dernières notes de leur performance, notre première soirée s’achève pleine de promesses pour le lendemain.
De retour, donc, à la citadelle de Namur ce vendredi soir… Notre « dépendance » à gagner courageusement notre croûte de pain hors du BDN, nous conduira à louper la performance de Doria D. Cette jeune artiste originaire de Louvain La Neuve qui ne cesse de monter tant en Belgique que chez nos amis français.
Nul doute que nous comblerons ce manque très prochainement!
Afin de prendre des forces avant la suite des festivités, petit détour par la case « Restaurant » des Nuits Solidaires:
Baraque à Frites, Cuisine asiatique, Gyros à la grecque, Crème à la glace artisanale et bien évidement, quelques bars… Tout y est!
Nous opterons, ce jour, pour une crêpe au sucre au stand « Comme chez Ma Grand-Mère » et un cocktail rafraichissant de jus de fruits ( sans alcool svp…) pour notre cure de vitamines.
Bien repu, direction le concert du duo belge Delta…
Retour sur scène gagnant,il faut avouer qu’entre le public et les deux artistes, cela match plutôt bien! A en faire fuir un ciel menaçant pour le reste de la soirée…
Et puis, il suffira d’un petit retour sur leurs titres, tout autant de tubes pour se rendre compte d’une carrière prometteuse, surtout si, par mégarde, vous avez effectué des gestes barrières avec vos émetteurs radio pendant ces 5 dernières années…
« Héréditaire », « Je tire », « Le verre de trop » « En visant la Lune » , « notre ADN », « A ciel ouvert » et leur plus récent « Nirvana »…
Si vous ne (re)connaissez toujours pas, leur album « Genre Humain » sortira dans les prochaines semaines…
Encore 1 heure de patience avant Pomme…
Petit voyage entre les stands solidaires, plusieurs associations et collectivités y sont présentes… Child Focus, BXL Refugees, Médecins du Monde, Territoires de la Mémoire, Solidaris – Mouvement des Jeunes Socialistes – FGTB, Centre d’Action Laïque, …
Ici, aux Solidarités, peu importe sa « couleur », le Rouge nous va si bien…
Et puis, il y a aussi des Artworks, du Street Art, de la culture Hip Hop et un espace Agora pour les conférences et points de vue présentés lors de cette édition…
Le Melting Pot gagnant qui fait la renommée du Festival depuis tant d’années!
Viens le temps du dernier concert de la soirée!
Meilleure Artiste Féminine aux dernières Victoires de la Musique, Claire Pommet alias Pomme, 25ans, France.
Alors, qu’en dire?
Si en tant qu’auteur de ces quelques lignes, j’aurais dû vous parler de Pomme, à titre personnel, sans bien en connaitre l’oeuvre, je vous aurais dit que:
« Ouais, bon…Bof!». Un avis constructif en somme…
Et puis, vient la magie du Live, où nous n’avons plus le choix et devons écouter, tenter d’apprécier ce que l’artiste souhaite nous proposer; ses sentiments, ses peines et ses joies…
Parfois, cela laisse de marbre et d’autres fois, la roue tourne, votre avis bascule, vos poils s’hérissent… Vous vous laissez emporter par une voix, une douceur exquise sur des textes mélancoliques, accentués par des interludes saupoudrés de jeux avec le public et arrosée d’une belle dose d’humour, histoire de mettre de côté nos dédales plus obscurs.
Et si je devais vous parler de Pomme, aujourd’hui, j’en dirais qu’elle est probablement l’un des flashes artistiques, que l’on découvre, un peu par hasard, au fil d’un concert…
Texte : Aline Vander Osieren & Dorian D’Aloisio.
Photos : Dorian D’Aloisio & Jeremie Piasecki.