Premier jour du festival et la journée a commencé avec un bon dérouillage matinal en compagnie Des Déménageurs. Si si, vous les connaissez, ils sont polis, ils vont bien, ils ont dix doigts et deux mains. Vous l’avez en tête, ça y est ? Nous et tous les enfants présents à Ceci n’est toujours pas LaSemo aussi !
Petits et grands ont ainsi fait le plein d’énergie pour la suite du programme. Si la plupart se sont rendu devant le château pour assister à la prestation de L’impératrice, vos humbles serviteurs étaient quant à eux à l’intérieur avec La Rue Ketanou (surveillez le site, une surprise arrive bientôt).
Alors que le ciel commençait à se couvrir, nous avons entamé un voyage au pays de « Bonhécourt ». Grâce à son humour et son dynamisme, Thomas Delvaux est non seulement devenu notre guide dans cette histoire loufoque mais est même parvenu à convaincre le soleil de rester un peu plus longtemps et à partager notre aventure. Un conte tout aussi vivant que son conteur.
À nouveau dans l’instant présent et devant la scène du château, La Rue Ketanou et leur public se retrouvaient dans une ambiance qui leur est propre. Partageant ainsi un moment plein de rire, de convivialité et de chaleur malgré la pluie qui décida, à son tour, de se mêler à la fête .
Que nous manquerait-il si ce n’est un parapluie ou une capuche ? De quoi sustenter tout un chacun bien sûr ! Sur place, de nombreux foodtrucks pour ravir toutes le papilles dans un savoureux tour du monde.
Le temps de nous mettre au sec et de nous ravitailler, la deuxième partie de la journée était bien lancée. Il n’a fallu que quelques gouttes de pluie pour que poussent partout fêtards en tout genre.
Spectacles de voltige et collectifs nous ont alors accompagnés tout au long de la soirée. De surprises en surprises, nous avons pu nous rendre à la Guinguette et y découvrir La Yegros. Venant directement de Buenos Aires et emportant avec elle tout son univers , elle a fait danser plus d’un festivalier !
Pour conclure en beauté notre samedi, et parce qu’il est parfois bon d’abuser des bonnes choses, nous avons profité d’une deuxième prestation de La Rue Ketanou et sous une atmosphère plus dansante que la séance matinale. Ce qui n’a pas empêché Cindy (interprète en langue des signes) de traduire, comme lors de la session précédente, la totalité du concert. Prouvant que la musique et la culture peuvent et devraient être des droits accessibles à tous.
Ceci n’est toujours pas LaSemo… Mais ça y ressemble quand même! Pour découvrir la journée du dimanche, suivez le lien!
Texte : Aline Vander Osieren.
Photos : Jeremie Piasecki.