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Le dimanche après-midi a été pour nous l’occasion de découvrir le nouvel espace « La librairie papoterie » et ses nombreux conférenciers. Parlons d’abord de LUC SCHUITEN. Un architecte amoureux de la nature avec un côté utopiste. L’occasion pour lui de partager avec nous sa vision du futur avec des villes à l’architecture bio-végétale et exploitant également le bio mimétisme afin d’utiliser un maximum de ressources durables. Un rêveur comme on en voit rarement. Mais du rêve à la réalité, il n’y a parfois qu’un pas. Ensuite nous avons la chance d’écouter la conférence de VINCENT FLIBUSTIER. Le créateur du site d’informations parodiques et satiriques Nordpresse lui-même. Ceci n’est pas une « fake news ». Avec une personnalité qui peut diviser, un franc parlé et un humour hors du commun, sa conférence se veut avant tout être une éducation aux médias. Et une chose est sûre vous ne manquerez pas de rire si vous avez l’occasion d’y assister.

Même les canards se baladent.
La Tour des Contes et ses contesses.

« La Scène de la tour » est inaugurée par LES DEMENAGEURS. Les plus jeunes présents au festival n’auraient manqué ce concert pour rien au monde. Vient ensuite CEDRIC GERVY, un habitué du festival aux chants engagés est venu cette année présenter de nouvelles chansons. Ce professeur reprend des mélodies que tout le monde connait et y insère des paroles de son cru. Au fil des années, il est devenu le concert rituel et les premières notes de ses accords suffisent à attirer la majeure partie des festivaliers qui chantent à l’unisson ses paroles réactionnaires. LES WRIGGLES quant à eux, ont fait sourire et bouger la foule grâce à leurs textes allant du quotidien à la critique de la société, vêtus de rouge et jouant de la guitare acoustique LES WRIGGLES mettent en scène de petits sketchs illustrant les chants.

Les Wriggles.
Les Déménageurs.

Tournons-nous maintenant vers « La scène du château ». Pour commencer un type normal s’y produit. Vous l’aurez compris nous parlons bien entendu de SAULE. Artiste éclectique par excellence, il n’hésite pas à collaborer avec d’autres artistes. Le public n’a donc été qu’à moitié surpris lorsque Charlie Winston est venu chanter « Dusty Men » avec lui sur scène. Charlie Winston, justement parlons-en. Après Saule c’est à son à son tour de mettre le feu au public pour entamer la clôture de ce festival. L’auteur compositeur et interprète britannique qui ne quitte jamais son chapeau à fait danser une dernière fois les festivaliers pour cette édition 2019.

Saule. / Charlie Winston.

En conclusion, LaSemo c’est 28500 festivaliers, 3000 campeurs, et 0 déchets par terre sur le site. Une fois de plus LaSemo nous démontre que c’est possible si chacun y met du sien. Quelques chiffres intéressants, en 12 ans de festival, LaSemo c’est 155 tonnes de déchets évités, 15000 arbres parrainés par les festivaliers, 674m³ d’objets considérés comme déchet qui ont trouvé une seconde vie en tant que déco, 54h de concert en langue des signes et 300m³ d’eau économisée… 

Quelles nouvelles surprises nous réserve ce festival? Rendez-vous ces 10, 11, et 12 juillet 2020 pour le découvrir… Nous, c’est certain, nous y serons!

Texte : Lionel Broché.
Photos : Jeremie Piasecki.

One thought on “LaSemo 2019, Un sans fautes pour le festival durable. (3/3)

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