Gonzo, jeune groupe fraichement fondé qui nous vient tout droit de Bruxelles, 5 mecs qui viennent d’univers différents, du rock au punk en passant par l’afro-pop et le hip-hop, un cocktail unique plein d’ humour et d’ énergie, c’était donc l’occasion pour nous de leurs poser quelques questions…
Bonjour, en quelques mots, décrivez-nous un peu les Gonzo?
Salut, Alors Gonzo, c’est toi, moi, nous, plus tous les gens qui étaient devant la scène, c’est un ensemble indéfinissable…
Il y a Vinc’ d’abord, à la trompette. Enfin c’est plutôt une trompette sur un clavier. Puis il y a Bougne, Joe Bougnasse, Jojo Bougnure, ensuite il y a Baptiste (Saule) qui chante, Nico dit Nicolas et Simon, le seul qui fait du rock en sandales.
Une question plus personnelle pour Baptiste, qu’est ce qui t’as fais passer d’une scène française en tant que Saule à une scène rock des années 90 sous le masque de Gonzo?
La pitié j’ai envie de te dire (rires), des potes sur le bord de la route… Tendre la main à des amis dans l’ennui, la dépression, enfin on avait aussi besoin de pognon! (rires)
Plus sérieusement, je dirai que j’ai toujours été dans le rock, j’ai fait du punk avant de faire de la variété française, tout le monde s’en foutait mais je faisais du punk, au fond de moi j’ ai toujours été punk. Les gens ne le savaient pas encore donc je veux leur laisser maintenant, l’occasion de découvrir cela avec Gonzo.
Avez-vous des choses en préparation?
On va envisager l’année prochaine un petit enregistrement d’album, qui ne sortira pas tout de suite d’ailleurs, car il y a beaucoup d’actualités en ce moment pour tout le monde et c’est un peu le projet récréatif surtout pour Vinc’ et Baptiste.
En résumé, on enregistre l’année prochaine et l’album sortira l’année d’après… Ou trois, quatre ans… Disons une demi-heure, trois-quatre ans. (rires)
Quel est votre ressenti sur le festival? Le fait d’avoir ouvert cette journée?
C’était bien cool, on s’est vraiment éclaté, au début on avait un peu peur de jouer devant 6 personnes mais très vite les 6 personnes se sont transformées en familles entières et la foule s’est rassemblée. Plein de gens, une bonne ambiance, disons que c’est le deuxième plus gros concert que l’on ait fait, enfin il en reste encore trois ou quatre donc on profite.
Définissez-nous le groupe en 3 mots.
Bleu, Muppet et Kleenex… bleu comme le ciel, bleu comme la joie, bleu comme un gland (rires). Ensuite Muppet, Muppet show, Gonzo, l’homme canon, la source d’inspiration pour le nom du groupe, on aimait bien ce coté cirque, bordel, ça résume bien le groupe! Et Kleenex, pourquoi Kleenex? Ca c’est quand t’es seul. (rires)
Quelle serait votre scène de rêve?
Des jumelles, 2 jumelles africaines et un homme! (rires) Après pour une scène plus musicale, on aimerait bien rejouer à « L’os à Moelle » le premier lieu ou l’on s’est rencontré, mais pas tout de suite. Le temps de laisser le public nous découvrir, mais ça reste quand même la première, donc l’excitation est assez forte, le dépucelage du groupe. (rires) ça sonne bien, l’os a moelle, dépucelage, c’est très carnassier. (rires)
Merci. On attend avec impatience l’album…
Merci à vous, bonne ambiance… Disons que pour conclure, on peut dire que l’on s’incline devant Ronquières. Merci !