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Découverte du jour avec le groupe Superclub, composé de Sergio (chant/guitare), Cédric (guitare), Mélodie (trompette), Frédéric (trompette/percussions/harmonica), Stéphane (trompette), Vincent (batterie) et Geoffrey (basse) mais qui sont ils ?

Fondée en 2009 par le guitariste (compositeur) et le bassiste (auteur des textes), la formation vit deux ans à écrire et à composer, tout en cherchant à s’étoffer. C’est début 2011 que tout s’accélère avec l’arrivée du chanteur puis du batteur. Les compositions prennent vie, et un premier set d’une dizaine de morceaux voit le jour. C’est un peu par hasard que viennent ensuite rejoindre le groupe des trompettes et des percussions, qui signent le style original de Superclub.
Deux mois après la première répétition en formation complète, ils rentrent en studio et sortent un premier EP cinq titres qui leur permet d’accrocher leurs premiers concerts et d’exister plus largement via des radios locales. Après six mois d’existence effective, Superclub se lance désormais à l’assaut de concours et de plus de scènes, avant de retourner en studio au cours du premier semestre 2012.

Nous sommes allés à la rencontre de Geoffrey, bassiste et membre fondateur du groupe, interview découverte :

Le Bourlingueur du Net : Bonjour et merci de nous accorder un peu de temps, tout d’abord pouvez
vous nous parler un peu du groupe et de ses origines, comment vous êtes vous rencontré ?

Geoffrey : Superclub est né en 2009 sur les cendres de deux projets avortés. Cédric (guitare) et moi
(Geoffrey, basse) avions de l’inspiration et du temps à passer ensemble. Nous avons passé environ
deux ans à écrire, à composer et à chercher les bons compagnons de route pour que ce projet
aboutisse. Début 2011, Vincent (batterie) et Sergio (chant) avec qui nous avions déjà joué dans un
groupe de cover, nous ont rejoint. Ce qui nous a permis de finaliser les structures et la rythmique de
la quinzaine de morceaux que nous avions. Fin avril, au cours d’un déjeuner, Frédéric (trompette,
percussions, harmonica) se proposait de nous rejoindre en emmenant avec lui son professeur
de trompette, Mélodie. En deux mois, grâce à une motivation que nous n’avions jamais connue
jusque là, nous entrions en studio un weekend pour enregistrer une démo 5 titres. En septembre
les premiers concerts, et l’arrivée de Stéphane (trompette) pour combler les absences de Mélodie
pendant sa maternité, et finalement fixer la taille de notre groupe à 7 musiciens.

Le Bourlingueur du Net : Quel fut le déclic qui vous a donné envie de faire de la musique
ensemble ?

Geoffrey : Au départ, c’était l’envie de jouer notre propre musique, un mélange de nos influences
pop, rock, funk, reggae… C’était aussi une conséquence de notre désir de pouvoir chanter des textes
qui parleraient d’autre chose que d’amour, mais de sujets graves ou légers, avec ironie et dérision.
Nous abordons des sujets comme la chirurgie esthétique, la mégalomanie, l’envie, les maux de crâne,
la Belgique ou les banques, mais sans rentrer dans le cliché du jugement.

LBDN : Justement, en parlant de clichés, à vos débuts quelles furent vos principales influences ?

G : À 7, nos influences sont forcément très nombreuses. Je dirais que des artistes comme M ou
Téléphone sont des dénominateurs communs évidents. Nous avons en général une culture musicale
pop, chanson française, soul, funk et reggae, avec des repères aussi différents que Georges Brassens,
Sinsemilia, Alain Bashung, Ray Charles, James Brown, Stevie Wonder et j’en oublie plusieurs dizaines.
Nous avons essayé d’intégrer toute cette richesse pour proposer notre propre vision musicale.

LBDN : Votre propre vision musicale ? Mais comment vous situez vous par rapport aux
mouvements musicaux actuels ?

G : Question toujours délicate que de se classer dans une catégorie. Quand on me pose la question,
même si c’est un peu réducteur, je réponds que nous jouons de la pop française. De la pop
influencée par tout un bagage de sonorités et de rythmes, mais une musique accessible à tous. Nous
avons souhaité dès le début que nos compositions puissent être écoutées aussi par un public jeune,
voire très jeune. Il y a donc plusieurs niveaux de lecture dans les paroles de nos chansons, et un
minimum assumé de mots que nous ne partagerions pas en famille.

LBDN : Vous définiriez vous plutôt comme un groupe live ou un groupe studio ?

G : Nous sommes définitivement un groupe live. C’est sur scène que nous donnons le meilleur de
nous même, et c’est sur scène que nous nous amusons le plus. Mais nous apprécions tout autant
travailler en studio, pour pouvoir travailler les détails, prendre le temps de partager avec des
professionnels, et finalement jouer, ce qui est notre vraie force motrice.

LBDN : Enfin, de quoi êtes vous à la recherche pour le moment ?

G : Eh bien nous n’avons pas encore de producteur donc nous espérons que les concerts que nous
donnerons nous permettrons de nous faire remarquer. Nous sommes aussi toujours à la recherche
de nouvelles dates de concerts afin de constituer une base de fans la plus solide possible. Sinon notre
préoccupation principale restera toujours de prendre du plaisir ensemble.

Olivier Eggermont

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