Envie d’assister à une représentation théâtrale en plein mois de juillet ? Et bien, rendez-vous à Mons pour voir cette pièce qui a déjà été saluée par la critique.
Hêtre, je m’appelle Hêtre, mon père était menuisier.
Alors qu’elle remet les pieds pour la première fois depuis vingt ans dans l’atelier de menuiserie qui a bercé son enfance, Hêtre voit apparaître devant elle la petite fille qu’elle était. Ensemble, elles racontent qui elles sont, car la rupture de l’enfance à l’âge adulte fut brutale. Entre l’enfant qui rêve de strass et paillettes et la femme qui est submergée de travail à la librairie, le temps s’est écoulé. Hêtre est-elle passée à côté de quelque chose ? Comment devenir adulte sans être figé par trop d’angoisses ? Faut-il abandonner son enfance sur le bord de la route ou l’apprivoiser en nous ?
C’est dans un univers poétique et nuancé que les deux personnages se rencontrent et se redécouvrent. Deux voix qui se croisent, se répondent, s’emmêlent, s’interrogent, se souviennent et se perdent. Deux corps qui ne font qu’un. Un personnage voyageant entre deux temporalités.
Céline Delbecq a reçu le prix André Praga 2010 de L’Académie Royale de langue et de littérature françaises de Belgique pour son texte Hêtre édité chez Lansman.